« Si à 50 ans on n’a pas fait un tour du monde, c’est qu’on a raté sa vie »…
Voilà les propos que pourrait tenir un célèbre communicant dans quelques années. Consommation intensive, obsolescence des produits, demain la valeur d’une jolie montre sera probablement moins attractive qu’un voyage mémorable.
Pour les Millenials l’expérience est le nouveau levier d’accomplissement : Je suis ce que je vis et non plus ce que je possède. 76% déclarent préférer dépenser pour des expériences que pour des biens matériels. « Vivre des expériences » est au cœur de leurs attentes et de leur mode de vie, 94% déclarent qu’elles sont une part importante d’une vie épanouissante. Pour les marques, faire vivre des expériences est désormais incontournable pour toucher les nouvelles générations.
La création vient apporter la singularité. « Une expérience » devient alors « Cette expérience ». Unique, elle n’appartient qu’à une seule marque, facilite l’assimilation et génère la préférence. La création favorise la durabilité. Plus l’expérience est puissante plus l’empreinte laissée est profonde. Contrairement à un objet, l’expérience, même si elle est éphémère, est impérissable par son souvenir et l’émotion qu’elle a générée. Elle crée un lien fort et durable entre la marque et son public.
La création appelle la viralité : on partage sur ses réseaux ce que les autres n’ont pas forcément vécu, ce qui permet de se différencier et souvent de se valoriser. La création assure la résonance pour la marque.
Désormais, l’expérience ne s’inscrit plus dans un format uniquement live ou événementiel.
Elle regroupe tous les contacts d’une marque avec son audience et peut être visuelle, auditive, interactive… Tout l’enjeu c’est de venir parler au cœur des consommateurs en leur offrant un électrochoc émotionnel.
Ariane Rabuteau – Planneuse stratégique chez Azilis
Benoît Barennes – Directeur de création chez Azilis
