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JO de Paris 2024 ,Web3 : À vos marques… Prêts ? Partez !


Nous avons le plaisir de publier la deuxième tribune de notre blog, écrite par Nicolas Dudkowski, Associé Fondateur de l’Agence Double 2, membre fondateur de The Banner, qui nous fait part de sa vision sur les NFT et les JO de Paris 2024.

Aujourd’hui le Web3 est sur toutes les lèvres. Comment les marques peuvent-elles saisir concrètement et durablement cette nouvelle opportunité à l’horizon des JO de Paris 2024 ? Le Web3 et son concept intrinsèque de décentralisation sont en passe de devenir une voie royale pour offrir des expériences inédites aux communautés des marques, en s’adressant directement à celles-ci. Entre transformation majeure et sujet encore exploratoire, il est aujourd’hui question d’imaginer des prises de parole où se mêlent monde réel et virtuel. 

Depuis le rebranding de Facebook devenu Meta, métavers et NFT sont tous les jours à la une. Si le flou règne parfois autour de ces concepts annonçant une nouvelle ère à venir -face à un manque d’application concrète- les marques ont tout intérêt à suivre leurs audiences sur ces nouveaux territoires à conquérir et à percevoir rapidement les opportunités créatives si elles souhaitent en tirer parti. Aujourd’hui, le Web3 représente une évolution majeure pour guider le public vers de nouveaux mondes et modes de consommation d’expériences. 

Le métavers, un nouveau terrain de jeu à explorer pour Paris 2024


Se revendiquant comme « la plus grande fête populaire du sport », les Jeux Olympiques de Paris 2024 ne font pas exception dans cette ambition. Avec l’optique de rendre les Jeux plus démocratiques et participatifs que jamais, Paris 2024 a une véritable opportunité de créer de nouvelles expériences plus riches, plus engageantes et accessibles à tous dans ce nouveau monde. Rassembler les communautés, faire vivre les Jeux au plus grand nombre et faire bouger les audiences sont des enjeux au cœur de ce projet inédit auxquels métavers et NFT peuvent parfaitement répondre. 

Il existe déjà des exemples significatifs sur le sujet comme Nike qui a créé « un lieu où le sport et la créativité cohabitent ». « Nikeland » est un espace virtuel au sein duquel les publics peuvent se rencontrer et partager des expériences. Dans ce monde digital, les utilisateurs peuvent participer à divers mini-jeux avec leurs amis, et même inventer de nouveaux sports à l’aide du matériel virtuel à disposition. 

C’est aussi le cas de Manchester City qui s’est lancé dans la création du premier stade de football virtuel dans le métavers. L’objectif est clair : permettre aux fans de vivre une expérience plus immersive. « Vous pouvez regarder le match en direct, vous faites partie de l’action d’une manière différente sous différents angles et vous pouvez remplir le stade autant que vous voulez parce que c’est illimité. » a déclaré Nuria Tarre, directrice du marketing et de l’engagement des fans du City Football Group.

Reprendre les codes de la « vraie vie » pour recréer du lien, c’est ce qu’a fait Vans en imaginant « Vans World », un immense skatepark virtuel. S’il s’agit de mettre à l’honneur ce nouveau sport olympique, il est aussi question de (re)créer un espace propice aux rencontres, au rassemblement des communautés et à l’état d’esprit de la discipline. 

Une véritable opportunité réside dans l’idée d’imaginer des passerelles vertueuses entre monde réel et métavers par lesquelles ces deux mondes s’entremêlent et se nourrissent l’un l’autre afin de créer des expériences et contenus toujours plus riches et engageants. 

Quant à CUPRA, le constructeur automobile s’inscrit dans cette lignée en envisageant de créer son propre métavers pour fédérer ses clients et ses fans. « Metahype » prendra la forme d’une île en 3D que les utilisateurs pourront arpenter sous la forme d’avatars, comme dans un jeu vidéo, et y rencontrer les ambassadeurs de la marque. Des partenaires triés sur le volet pourront faire partie de cette expérience, les utilisateurs pourront exposer, proposer et acquérir des NFT et il sera possible de participer à des courses virtuelles. 

Les NFT, une réponse aux enjeux communautaires de Paris 2024


D’abord perçue comme complexe, l’adoption des NFT s’ancre rapidement dans notre quotidien. Selon une étude Dynata*, 19% des personnes interrogées seraient très ou extrêmement intéressées par l’achat de NFT, tandis que les conversations liées aux NFT dans le monde du sport ont augmenté de 306,5 % au cours du second semestre 2021 d’après un rapport de Meltwater.** Plus qu’un objet de spéculation, les NFT peuvent fédérer, rassembler et mobiliser des communautés autour de centres d‘intérêts communs. 57% des utilisateurs de Reddit – plateforme communautaire par excellence – ont d’ailleurs déclaré que l’accès à une communauté était leur principale motivation pour acheter un NFT***. Par nature, le NFT est participatif, il permet d’impliquer la communauté dans ses choix et décisions ; c’est une nouvelle posture collaborative que les marques doivent-elles aussi adopter. 

L’exemple récent du club de football CS Sedan Ardennes qui a lancé sa collection de NFT est remarquable. En reprenant la mascotte du club, Sedan a créé 11 011 personnages tous uniques car engendrés aléatoirement grâce à un algorithme. Le CS Sedan Ardennes explique ainsi que « les CSSA Boars permettent en effet d’accéder à une communauté de « crypto supporters » qui sera récompensée avec des avantages évolutifs au fil du temps ». Sorare, enfin, est un parfait exemple de play-to-earn (littéralement « jouer pour gagner ») qui s’appuie sur des NFT. Le concept est simple :  jouer à un jeu pour gagner des objets rares et les vendre pour de l’argent réel. Mais la caractéristique la plus notable est que cette transaction se fait par le biais de crypto-monnaies. L’aspect engageant de Sorare : les cartes virtuelles que vous possédez sont directement liées aux performances réelles des joueurs lors de chaque match, créant autant de passerelles entre IRL et URL. 

Faire bouger plus les gens : un objectif pour Paris 2024


Pour reconnecter avec le monde réel et aller plus loin dans cette idée de play-to-earn, le Web3 n’est pas en reste, surtout pas quand il s’agit de (re)mettre les gens au sport. Faisant écho à l’ambition de Paris 2024 de « faire bouger plus les Français », une nouvelle génération d’apps gamifiées a récemment fait son apparition : le move-to-earn, incarné par des jeux mobiles comme Stepn qui vous paient un token (un actif numérique pouvant être émis et échangé en ligne sur une blockchain sans intermédiaire) pour chaque pas que vous faites. 

Alors, prêts à franchir le pas ? 

Robin Manigot, brand content manager de Double 2 et The Banner 

Christophe Brumby, directeur de la stratégie de The Banner 

Nicolas Dudkowski, associé fondateur de Double 2 et The Banner

* Dynata – The New Experience Economy 

** Meltwater x Twitter – L’Industrie du Sport 

*** The NFT Audience on Reddit