Le cinéma nait en 1895 avec les premiers films des frères Lumière et très vite, le rire fut présent avec notamment « L’arroseur arrosé«
Quelques années plus tard c’est Charlie Chaplin qui fait de son cinéma, un prétexte à raconter des histoires tragiques inspirées de sa propre existence par le prisme de la comédie. « Rire c’est se préserver » C. Chaplin
Depuis bientôt 20 ans, les Ateliers du court-métrage ont choisi l’univers de C. Chaplin pour développer l’un de ses meilleurs ateliers cinéma « CINEMATOGRAF ».
Ce team building utilise le rire comme contrainte stimulant e: écrire en 1 heure, une histoire burlesque, à partir de 5 personnages qui comprennent toujours celui du vagabond (Charlot), inventé par Chaplin.
Ce choix Les Ateliers du court-métrage l’ont fait tout simplement parce qu’ils ont trouvé dans l’approche du cinéaste, une certaine évidence qui facilitait la créativité: « ma méthode pour organiser l’intrigue d’une comédie était simple : cela consistait à plonger des personnages dans les ennuis et à les en faire sortir. » C. Chaplin
Ils ont compris également que les participants ressentaient souvent le besoin d’évoquer des problèmes vécus en entreprise pour raconter une histoire. Le faire avec humour devient ce qu’il y a de plus drôle à raconter, le partager avec ses plus proches collaborateurs devient un formidable moment de vie.
Le rire possède un caractère universel qui permet de créer du lien naturellement.
L’organisation d’un groupe de cinéastes-comédiens nécessite toujours de l’inter-action entre les membres d’une équipe et lorsque la matière première utilisé est l’humour, alors l’exercice devient passionnant. Les apprentis cinéastes comprennent très vite qu’imaginer une histoire drôle passe d’abord par l’art du drame: la dramaturgie.
Nul besoin de grande technique de scénariste pour que le récit prenne de la consistance, car chacun comprend assez vite que l’organisation des idées se fait intuitivement, en partant de l’événement déclencheur et de ses protagonistes/antagonistes.
Une fois l’intrigue construite, on s’intéresse de plus près à ce qui peut être drôle. « L’art de Chaplin naît d’une phrase de Schopenhauer selon laquelle la vie humaine ressemble toujours à une tragédie lorsqu’on la regarde en plan large et à une comédie quand on la parcourt en détail.
Le second degré, le comique de répétition, de situation, le quiproquos, et bien sur, les malentendus sont quelques uns des ingrédients utilisés dans nos histoires.
Mais au fait, est ce qu’on est pas en train de parler de problèmes bien connus en entreprise ?
Est ce que les situations jouées et filmées ne ressemblent pas à celles que l’on vit parfois avec son manager, son voisin de bureau ?
Le filtre des années 20 qui fait surgir ces films magnifiques par leurs personnages universels (flic, bourgeois, vagabond, concierge, diva…), par le jazz, par le noir et blanc et la vitesse accélérée de défilement de la pellicule nous raconte bien des scènes des années 2022.
Ce pas de côté avec notre époque et le ton burlesque toujours présent permet de rire de situation que l’on connait bien sans aucune retenue. La mise en scène, les prises de vues, l’urgence à terminer le tournage dans le délais, constituent des épreuves à affronter en groupe et il faut y ajouter l’humour que l’on doit voir lorsque le film sera projeté.
Un véritable défi que la plupart des participants à aux team building des Ateliers du court-métrage, prennent très au sérieux, parfois peut être un peu trop. Mais heureusement, leurs coachs sont là justement pour rappeler à tout le monde que le rire est le meilleur des carburants pour la réussite et la cohésion d’équipe !
